Maître-joaillier d’exception, Glenn Spiro est le garant d’une expérience unique. Son défi ? Faire découvrir du jamais-vu à une clientèle en quête de créations d’exception, semblables à des œuvres d’art, que personne d’autre ne possède. Beyoncé ou Gwyneth Paltrow ont déjà été séduites.
Combinaison de matières Glenn Spiro a toujours tracé sa propre voie avec détermination.
Devenant pionner dans l’utilisation de matières premières inhabituelles, tels le titane ou le carbone, qu’il combine aux métaux précieux traditionnels. La méthode lui permet de créer des pièces à couper le souffle, à l’impact visuel plus contemporain que la bijouterie traditionnelle. Semblable à de la haute-couture, un bracelet assemblé à partir de pierres des années 50, a par exemple pris un peu plus de huit ans à être créé car les pierres ont été patiemment réunies au fil des ans afin de former un ensemble parfait. «Pour créer ce bracelet comme cela, il faut être un peu fou, mais j’ai mes raisons. Quand je vois des clients porter mes bijoux et que je vois cette lueur de reconnaissance dans leur regard, c’est très gratifiant » explique-t-il dans son show-room de Londres avant de dévoiler une émeraude zambienne vieille de 300 ans, originaire d’Inde ou, autre création inestimable, un bracelet en bronze sculpté surmonté d’agates. « C’est comme acheter de l’art. Au lieu de le mettre sur les murs, les clients les portent sur leur corps. C’est notre métier ! « , expose-t-il.
L’art de cibler la perle rare Pour Glenn Spiro, les pierres rares sont le point de départ fondamental de toutes creations.
Cette logique engendre parfois des recherches incroyables qui peuvent durer des mois, voire des années. La connaissance des pierres précieuses du maître est telle qu’il possède une habilité instinctive à reconnaître la perle rare jusque dans la plus obscure salle des ventes. « Mais c’est au soleil que les diamants sont plus heureux !», sourit-il. Pas un hasard si le célèbre joaillier londonien s’ancre pour de bon à Saint Tropez , après l’ouverture de sa boutique aux abords de la place des Lices l’an dernier. Un espace qui ressemble plus à une galerie d’art, dotée de murs azur et de meubles design, qu’à une bijouterie conventionnelle.
Emeraude évocatrice Parmi les joyaux exposés, une bague extraordinaire sculptée dans du bois de Zitan.
Sa forme organique rappelle les œuvres d’art surréalistes de Salvador Dalí. Autre trésor, une bague en or rouge avec une émeraude exceptionnelle. Son contour géométrique rétro rappelle à Spiro les années 1970, époque à laquelle il a visité pour la première fois Saint Tropez. Et y a succombé pour toujours au point de devenir son lieu de villégiature familial privilégié depuis une vingtaine d’années.
G by Glenn Spiro High-end jewelry becomes a piece of art in Saint-Tropez
What Spiro does may be understood best in three dimensions. Most issued as one-of-a-kind creations, Spiro authors small treasures that reframe heirloom gems in contemporary designs. « We are led by the stones, by the gems, » he says in Mayfair – here, Spiro commands premises in a Georgian mansion that was once the address of revered dressmaker Normal Hartnell – and lifts the lid on a jewellery box containing a Chevron diamond bracelet. Delicate, sparkling and proportioned just so, the bracelet has been assembled from individual 1950s baguette-cut stones. Spiro collected and matched each single diamond himself, a piecemeal process that took the best of eight years to complete. « To create this stuff, you have got to be a bit mad, but there is a reason for it, » he analyses. « When I see people wearing my jewellery and I get feedback, it’s good. » And while at G – Spiro’s enterprise goes by a single initial – privacy is key, his work has occasionally made headlines. Returning private clients, a group whose number the jeweller puts at roughly 50, include Beyoncé. But what is couture jewellery today ? Here at G, rare gems are a starting point. The hunt for one-off components can take on Hollywood dimensions. « The reality is, we have no idea what we are doing one week to the next, because you don’t know what will appear on your desk » says Spiro, fresh off a phone call to an informant in India, who shared news of a « beautiful » pearl re-emerging on the market. Spiro first spotted the pearl a few years ago. « It can take a week, it can take months, » he says. « Now it’s on my radar !” Concludes the creator who fell hard for Saint Tropez in the 70’s. And now has opened a unique space of art to share his treasures collected worldwide.
G BY GLENN SPIRO PLACE DES LICES – SAINT-TROPEZ