Pour ce numéro d’été, François et Grégory Chabanian sont tout particulièrement fiers de présenter deux éminentes personnalités du monde de l’art qui ont en commun de signer une œuvre qui évolue dans une bulle de joie tout en donnant une énergie artistique positive aux musées et autres foires internationales qui leur déroulent le tapis rouge.

L’art conceptuel du maître Hunt Slonem
Pop, neo-pop ou neo-expressioniste, en vérité Hunt Slonem ne se laisse pas facilement « étiqueter ». Celui qui vit entouré d’une soixantaine d’oiseaux dans sa vaste maison-atelier de New York représente avant tout la quintessence de l’artiste conceptuel, autant inspiré par les modernes que les maîtres du passé. De son imagination volatile, naît une ménagerie composée de perroquets, lapins, papillons et autres tortues qu’il décline individuellement dans des petits formats d’huiles sur bois magistralement encadrées, ou duplique en grand nombre dans des tableaux audacieux sur lesquels il peut aller jusqu’à disperser de la poudre de diamants !

« Capturé » par les plus grands musées
Derrière l’apparente légèreté de ses animaux qui emplissent l’espace, comme prêts à gambader à tout instant, se cachent des éléments qui laissent à penser que la liberté n’est pas si évidente. Ses toiles comportent parfois des hachures verticales en relief aux allures de « cage ». Comme si cette liberté était délimitée par d’invisibles barrières… Un élément de la dramaturgie du fantasque Slonem, qui lui pour le coup n’est pas prêt de se laisser enfermer dans une cage, même si son œuvre est largement « capturée » dans les musées et par les collectionneurs du monde entier et dont l’oeuvre a fait l’objet de plus d’une quinzaine de monographies.

Bestiaire spirituel
A plus de soixante dix ans, l’Américain voit ses œuvres nicher dans les collections permanentes de 250 musées à travers le monde, dont le Solomon R. Guggenheim Museum, le Metropolitan Museum of Art de New York, le Whitney Museum, la Miro Foundation ou le New Orleans Museum of Art, pour en citer quelques-uns. Au final, Slonem est le chantre d’une oasis exotique qui relègue la cacophonie du monde moderne aux oubliettes. En parfait explorateur, il laisse libre cours à une inspiration débridée qui le rapproche par bien des aspects d’un anthropologiste-naturaliste qui puise dans ses innombrables voyages pour dépeindre une genèse aux créatures forcément spirituelles.

Chérubins bienfaiteurs
La spiritualité est également l’une des forces motrices de l’artiste péruvienne Mariela Garibay. Après avoir travaillé la pierre, elle développe très vite sa propre technique avec des bronzes de tailles variables et aux patines distinctes. Sa particularité consiste à observer le monde qui l’entoure et le retranscrire avec beaucoup de tendresse au travers de personnages aux rondeurs enfantines. Un art positif qui se veut un hommage universel à la maternité à travers sa belle âme sud-américaine. Ses sculptures aux rondeurs enfantines sont baptisées de noms aussi évocateurs que « Le Don », « Soleil » ou « Étreinte », œuvre monumentale à la posture de free hug géant.

Moment de bonheur immortalisé
Une œuvre figurative mais non réaliste qui immortalise un moment de bonheur, de paix, un bon souvenir, un sourire, une surprise, de la joie simple et sincère. « La douleur, l’injustice, le bruit, la guerre, nous déroutent et nous découragent. C’est à travers l’art que je cherche à affronter la réalité qui nous entoure, et je trouve la réponse dans les sentiments de bonté, de courage, de compassion et de dévouement que je vois chez les gens au quotidien », déclare Mariela. Chez elle, la sculpture n’est pas seulement une forme, mais le langage choisi pour communiquer et le résultat d’un travail d’intériorisation préalable sur le message transmis. « Sculpter est une discipline qui requiert de la patience, beaucoup d’heures de travail et d’amour. Un amour pour l’idée, l’œuvre, le message et l’inconnu qui un jour la découvrira », souligne la quadragénaire qui invite au voyage dans un univers de tendresse et de partage. Car son petit peuple enfantin n’est autre qu’un arrêt sur image d’un bonheur à l’état pur dont l’écrin devient Bel-Air Fine Art cette saison !

Bel-Air Fine Art A Positive Touch of Art
For this summer issue, François and Grégory Chabanian are very proud to present two eminent figures from the art world. Hunt Slonem’s style cannot easily be defined, between pop, neo-pop and neo-expressionism. The man, who has sixty or so pet birds in his vast New York home and studio, is above all the embodiment of the conceptual artist, inspired as much by the modern talents as by the masters of the past. His volatile imagination has given birth to a menagerie of parrots, rabbits and butterflies. He depicts them individually on small oil-on-wood formats or duplicates them in large numbers in bold paintings, on which he even goes so far as to scatter diamond powder! The American artist’s work can be found in the permanent collections of 250 museums around the world, including the Guggenheim Museum, the Metropolitan Museum of Art in New York, the Whitney Museum, the Miro Foundation and the New Orleans Museum of Art. As for Mariela Garibay, the Peruvian artist has created bronze sculptures of various sizes with different colours of patina depicting characters with childlike curves. Her work is figurative, not realistic, and Immortalize a moment of happiness and peace… “Sculpting is a discipline that requires patience, many hours of work and love. A love for the idea, the work, the message and the unknown person who will one day discover it,” specifies the forty-something artist, who invites us on a journey into a world of tenderness and sharing.

Bel-Air Fine Art
Ouvert tous les jours / Open everyday : 10h – 20h
34, bd Louis Blanc & 13, rue Joseph Quaranta
Tel. 04 94 43 71 43
saint-tropez@belairfineart.com